L’Uspa soutient le rôle déterminant des sociétés de production déléguées dans le processus créatif. Porteuses des risques encourus lors de la conception d’une œuvre audiovisuelle, elles sont aussi les garants de la liberté éditoriale des créateurs associés aux projets. Leur proposer les conditions d’une création la plus sereine et libre possible est un des nombreux rôles des productrices et des producteurs délégués. 

Une responsabilité à 360° qui repose sur les product.eu.rice.s délégué.e.s

Les producteur.rice.s initient les œuvres, portent l’ensemble de leurs risques et sont garants de leur « bonne fin ». Ils assurent la viabilité économique des projets, le respect des conditions de travail, tout en restant également vigilant.e.s à l’impact sociétal et environnemental des œuvres produites. En cas de litiges, conflits, insatisfactions ou autre requête relative à l’œuvre, c’est vers les producteur.rice.s délégué.e.s que les partenaires, ou tout autre tiers public ou privé peuvent se retourner, et c’est, le cas échéant, leur responsabilité qui peut être recherchée. 

Les productrices et les producteurs sont au centre du processus créatif audiovisuel. Ils sont garants de la vie de ces œuvres patrimoniales dans le temps et de leur distribution auprès de tous les publics, en France et à travers le monde.

La recherche et développement : le poumon créatif et décisif de tout secteur pour son avenir

En permanence, un.e producteur.rice délégué.e fait de la recherche & développement pour préparer les œuvres de demain, pour innover, mais aussi pour diversifier ses risques et pour accompagner des auteurs : le système français est tout entier orienté vers le réinvestissement permanent des recettes auprès de nouveaux projets. L’enjeu comme pour tout secteur est de donner les moyens à la création française de se renouveler et de continuer à exister car en capacité de suivre, voire même parfois de mener, la compétition qui se joue sur la scène internationale. Ces investissements sont primordiaux. 

Le tissu de production déléguée est le cœur de la Propriété Intellectuelle française

La diversité de la création audiovisuelle française repose ainsi sur le dynamisme de la production audiovisuelle dont l’impulsion vient d’une constellation de sociétés de multiples tailles développant chacune ses propres thèmes et sa propre approche. En coordonnant le travail des auteurs et celui des équipes techniques, et en constituant autour de chaque projet un financement propre qui garantisse des exclusivités à chacun, le producteur est au centre du processus créatif audiovisuel. Il est garant de la vie de ces œuvres patrimoniales dans le temps et de leur distribution auprès de tous les publics, en France et à travers le monde.

Seules des politiques publiques fortes peuvent préserver la diversité de la création française

Face à l’offre internationale massive et aux plateformes qui s’imposent sur le marché français, seuls des engagements législatifs et une régulation forte peuvent préserver la Création audiovisuelle française. Contrairement aux modèles internationaux, l’économie de la Culture française est fondée sur le principe de l’exception culturelle, ce qui exige une volonté politique pour lui permettre d’exister.

Cette ambition rejoint qui plus est un plébiscite national et international pour les œuvres françaises : jamais les séries tournées sur le sol hexagonal n’ont eu autant de succès en France et à l’export, jamais les documentaires et les spectacles enregistrés n’ont eu un écho aussi puissant. Les politiques publiques sont essentielles à ce succès : régionales, nationales et européennes, elles seules peuvent sanctuariser la place de l'audiovisuel français sur l'échiquier mondial.